En complète solidarité avec Mme. Annick de Souzenelle; je me permet de publier son texte:

LORSQUE L’ETAT PRETEND SE FAIRE EDUCATEUR DE NOS ENFANTS EN CE QUI CONCERNE LA SEXUALITE
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Le texte concernant la sexualité qui, sur ordre gouvernemental, va être enseigné dès la rentrée scolaire aux élèves des lycées et collèges est, me semble-t-il, la confirmation de la rupture de notre civilisation d’avec les archétypes fondateurs communs à toutes les grandes Traditions du monde.

Notre civilisation signe là son arrêt de mort.
Ce texte rendant le corps humain insignifiant – proprio sensu – se définit par lui-même, l’écrit étant le corps de la pensée, insignifiant.
Mais sa perversité ne l’est pas ; il émane d’une volonté destructrice face à laquelle nous avons à contacter d’urgence, en chacun de nous, la semence divine fondatrice de tout être, qui porte en elle l’information de son devenir, celle de sa croissance.
L’Homme au-dedans de lui est comme un arbre appelé à grandir et à donner son fruit.
Cette croissance doit passer par l’expérience de la sexualité que définit le corps, anatomiquement et physiologiquement, et dont l’amour signe la sacralité.
Elle se poursuit dans une spiritualisation de l’être, qui se conjugue avec une sexualité affinée que Freud n’a malheureusement pas perçue.
Aussi la sève montante de l’Arbre, arrêtée dans son parcours, est-elle retombée en boursouflures et débordements de tous ordres dans une société disjonctée dont on voudrait aujourd’hui nous faire admettre que c’est elle qui détermine le sens !
Rendons à cet Arbre humain le libre cours de sa juste croissance ; laissons-le donner son fruit ; il s’agit du fruit de l’Arbre de la Connaissance biblique, qui n’a jamais été celui du bien et du mal, mais celui de ce qui est accompli de l’Homme et de son potentiel encore inaccompli.
Ce texte gouvernemental est tueur de la Semence, mais celle-ci est divine et ne peut mourir.
Nous sommes responsables d’elle.
Assumer cette responsabilité est la réponse essentielle que nous avons à apporter à ce texte.

Annick de Souzenelle