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ORIGINES

              RACINES DE FRANCE ET FRANÇAIS

Basilique Saint-Denis
               Nécropole des rois de France
   Me voici la première église au monde construite dans le style dit gothique (état actuel b)    
 b).-    Façade-travaux de restauration
2012-2015
a).-au début du XXè siècle
                       
                                               
            

«  Située au centre de la ville de Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, à 5 kilomètres au nord de Paris. Fondée en tant qu'abbatiale, elle a le statut de cathédrale du diocèse de Saint-Denis depuis 1966.
L'ancienne abbaye royale de Saint-Denis est associée à l'histoire du monde des Francs. L'église abbatiale a été dénommée « basilique » dès l'époque mérovingienne (comme beaucoup d'autres églises). Elle s'élève sur l'emplacement d'un cimetière gallo-romain, lieu de sépulture de saint Denis martyrisé vers 250. Le transept de l'église abbatiale, d'une ampleur exceptionnelle, était destiné à accueillir les tombeaux royaux. Elle est ainsi la nécropole des rois de France depuis les Robertiens et Capétiens directs, même si plusieurs rois mérovingiens puis carolingiens avaient choisi avant eux d'y reposer.
La basilique Saint-Denis fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862. Le jardin qui l'entoure fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 19 août 1926."  (info wikipédia)

"Dès le haut Moyen-Age, le monastère dionysien a su lier son destin à celui de la royauté s’affirmant peu à peu comme le tombeau privilégié des dynasties royales à la faveur du culte de saint Denis. »
"Quarante-deux rois, trente-deux reines, soixante-trois princes et princesses, dix grands du royaume y reposèrent. Des mérovingiens avec Dagobert, en passant par les carolingiens tels que Pépin Le Bref, jusqu’aux Bourbons, avec les priants de Louis XVI et Marie-Antoinette, la nécropole royale de Saint-Denis fut le témoin privilégié de l’histoire de France."
(info. site web):

La profanation de la basilique en 1793

En 1793, à la suite de la profanation des tombes de la basilique Saint-Denis, les révolutionnaires jettent les cendres de quarante-deux rois, trente-deux reines, soixante-trois princes, dix serviteurs du royaume, ainsi que d’une trentaine d’abbés et de religieux divers, « entre des lits de chaux », dans des fosses communes de l’ancien cimetière des moines alors situé au nord de la basilique.
Une partie du trésor de la basilique est transformée en monnaie. Quant aux gisants, chefs-d’œuvre de l'art funéraire remontant au bas Moyen Âge pour les plus anciens, ils sont en grande partie détériorés. Par exemple, celui de Charles V le Sage a perdu son sceptre, et celui de son épouse Jeanne de Bourbon a quant à lui disparu. Son gisant d'entrailles (sépulture contenant les viscères) provenant de l'église des Célestins de Paris est installé à sa place au xixe siècle.
info: Wikipédia
La restauration de la basilique au XIXe siècle 

En 1816, Louis XVIII demande à Alexandre Lenoir de les remettre dans la basilique réhabilitée en 1816. Le 19 janvier 1817, Louis XVIII fait ramener les restes de ses prédécesseurs, récupérés dans les fosses, dans la crypte de la basilique, où ils sont rassemblés (car la chaux a empêché leur identification) dans un ossuaire scellé par des plaques de marbre sur lesquelles sont inscrits les noms des personnages inhumés. L'ossuaire est situé dans la crypte, dans l’ancien caveau où se trouvait jusqu'en 1793 le corps de Turenne (sous l’ancienne chapelle de Notre-Dame-la-Blanche).
Par la suite, les travaux de restauration sont lancés, pour aboutir à l'état que nous connaissons aujourd'hui, notamment sous la direction d'Eugène Viollet-le-Duc  qui a par ailleurs entrepris la restitution de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, elle aussi profanée.
Trois architectes dirigent à la restauration de la basilique de 1813 à 1879.
1813 - 1819 : Jacques Cellerier est le premier à réutiliser le style gothique depuis l'achèvement de la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans. La basilique Saint-Denis se voit ainsi dotée d'une chapelle gothique richement décorée.
1813 - 1846 : François Debret. C'est sous sa direction que des lézardes apparaissent dans la tour nord (à la suite de vents violents en 1842 et 1843) reconstruite sous ses ordres après avoir été frappée par la foudre en 1837 (celle-ci menaçant la stabilité de l’édifice sera par la suite démontée par Viollet-le-Duc qui fera déposer sa flèche en 1847
). Cette restauration controversée précipite la chute de Debret et à la suite de 
cette mésaventure, il parut évident que l'École des Beaux-Arts ne formait pas des architectes capables d'intervenir sur les bâtiments anciens. De là découlera l'idée d'une formation spécifique pour les architectes qui se destinent à intervenir sur les monuments historiques classés à cette époque. La responsabilité de Debret semble en fait difficile à juger par manque de preuves archéologiques et il se peut qu'il ait été victime de la querelle des Anciens et des Modernes.
*Projet de Viollet-le-Duc pour la reconstruction de la façade de l’église (1860)
1846 - 1879 : Eugène Viollet-le-Duc. Il reprend en main l'édifice et le sauve sans doute de la ruine, en achevant la restauration et en gommant une partie des interventions de Debret, jugées fantaisistes. C'est lui qui réorganise les tombes royales telles qu'elles se trouvent encore actuellement. Il fait appel au ferronnier d'art Pierre François Marie Boulanger pour réaliser de nombreux travaux de serrurerie et de ferronnerie, pour restaurer et compléter la crête en plomb au sommet des combles et forger deux crosses de suspension selon ses dessins. Viollet-le-Duc projette également de reconstruire la façade occidentale, comme en témoigne un dessin de janvier 1860*. Mais trop coûteuse, cette dernière opération ne peut être menée à bien avant sa mort.
Sous le Second Empire, Napoléon III décide que la basilique Saint-Denis abriterait sa sépulture, celle de son épouse et de ses successeurs, à la différence des autres princes de la famille impériale auxquels serait affectée la crypte de l'église Saint-Augustin. Ce nouveau caveau impérial n'est pas celui prévu par Napoléon Ier, l'ancienne chapelle d'Hilduin dont Louis XVIII fit un caveau royal. En 1859, il fait donc aménager par Eugène Viollet-le-Duc un nouveau caveau impérial situé à l'ouest du précédent, sous le maître-autel. Cette très grande chapelle souterraine est démolie en 1952.
L'église au XXe siècle
Un ensemble de fouilles sont conduites par Sumner McKnight Crosby de 1939 à 1977, par Jules Formigé puis par Édouard Salin et Olivier Meyer depuis la seconde moitié du XXe siècle.
Le 9 octobre 1966, la basilique est promue cathédrale lors de la création du diocèse de Saint-Denis. Le bâtiment est universellement connu comme « basilique de Saint-Denis » : même s'il n'a pas le titre de basilique mineure, il réunit bien les caractéristiques de cette appellation qui désigne dès le VIe siècle une église construite hors les murs et avec une destination funéraire (sanctuaire élevé sur la tombe d'un saint).
La dégradation de la basilique au XXIe siècle

Si la basilique a bénéficié de plusieurs campagnes de restauration depuis le XIXe siècle et si plusieurs vitraux ont fait l'objet de nettoyage au début du XXIe siècle, la dégradation de la nécropole n'a pas été interrompue pour autant.
Ainsi, malgré la réfection du chevet, le maire de Saint-Denis déplore à l'occasion des Journées du patrimoine de 2006 l'absence de projets de réfection de la façade sud, de la pierre et des portails romans de la façade ouest, alors que des vitraux ont été remplacés en 2003 par du plastique.
De plus, sous l’effet des travaux de construction du RER B, qui ont profondément modifié le cours de rivières souterraines, le sanctuaire royal est miné par une série d’infiltrations dont l’action se conjugue à la dissémination des sels de salpêtre et à la pollution moderne. La solidité des caveaux est gravement compromise et nombre de monuments funéraires sont détériorés sous l’effet de l’humidité. Les ossuaires de tous les rois de France scellés en 1817 par des plaques de marbre sont victimes de graves infiltrations.
Par ailleurs, les cercueils de la crypte des Bourbons sont particulièrement détériorés (…) Certains sont posés sur de simples tréteaux, d’autres ont été brisés et éventrés sous l’effet de l’humidité, laissant apparaître des ossements. La crypte n’est pas du tout mise en valeur, la grille d’accès en est fermée, il n’y a aucun éclairage ou information destinée au public.
En outre, aucun plan de sauvetage n’a été programmé pour préserver un site qui, par ailleurs, n'avait plus bénéficié depuis vingt ans des crédits budgétaires qui lui permettraient de financer la reprise d’un chantier de fouilles pourtant jugées prometteuses par de nombreux historiens. Les chantiers de fouilles archéologiques du sous-sol sont arrêtés depuis les années 1990. Des sarcophages mérovingiens, comme le cercueil intact de la reine Arégonde, n’ont pas fait l’objet d’études approfondies. Les spécialistes souhaiteraient pouvoir accéder au sous-sol de l’entrée où se trouve la tombe du roi Pépin, père de Charlemagne. Certains archéologues ont proposé d’utiliser les caméras utilisées par les égyptologues pour étudier les nécropoles royales des pharaons et les pyramides
Enfin, le projet d’inscrire la basilique Saint-Denis et sa nécropole royale au patrimoine mondial de l’UNESCO semble bloqué alors que la basilique est la première église au monde construite dans le style dit gothique.

Toutefois, des travaux de restauration de la façade occidentale ont été lancés en 2012 et achevés en 2015 (images), qui ont permis de retrouver toute la qualité plastique et l'authenticité de ses trois portails sculptés. Cette restauration a été placée sous la direction de Jacques Moulin, architecte en chef des Monuments historiques. Parallèlement, la Direction régionale des affaire culturelles d'Île-de-France a également entamé la restauration des vitraux du déambulatoire, le réaménagement du chœur liturgique (en association avec le diocèse pour le mobilier liturgique), la remise en place dans la basilique d'anciennes boiseries néogothiques auparavant stockées en réserve et la poursuite de la restauration de la façade sud de la nef. La restauration de la rose sud du transept, étayée depuis 2006, est envisagée dans les toutes prochaines années. Mais, un nouveau défi reste à relever, celui du remontage de la flèche et de son clocher. Ce projet initié pour la première fois en 1987, mais depuis resté dans l’ombre, est relancé par un comité convaincu des retombées positives qu’il pourrait produire en termes économiques et sociétaux (...).


Projet de St DENIS avec la flèche Nord




(info:wikipedia)
edition gral: elgodiv

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