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DEMISSION DES ÉVÊQUES CHILIENS AU VATICAN

  Le retentissant mea culpa en masse des obispos chiliens à Rome, fait sans précédent, est d’une grand importance tant localement, comme dans l’institution globalement. Car il en faut être conscient que ceci a beaucoup de facettes à voir et à comprendre.

D’abord, la bon réaction de rectification des déclarations du pape François, pendant sa visite à Chili, ce mois de janvier 2018 qui a motivée un rencontre massive avec évêques, suite à une investigation approfondie, commandé dès le Vatican. Déclarations faits à cause des faux informations reçus localement, et qui avaient produit comme effet un Chili, une fort réaction impopulaire vers le clergé, le catholicisme, le églises mêmes et..son maxime représentent. 
Le pape François il a réagi vite cet fois-ci, réalisant une investigation indépendante qu’il lui a montré la réalité, très important, du contexte gral. de l’église et institution en Chili. Résultât: suite à un première informe, il a convoqué à tout les évêques au Vatican (…).

Pendant trois jours, le mardi 15 à jeudi 17 Mai, le pape a rencontré à huis clos ces 34 évêques pour quatre séances de prise de conscience de la réalité des faits. 
Ils s’étaient vu remettre par le pontife, un texte de dix pages dans lequel celui-ci avait écrit noir sur blanc : « depuis des années, l’Eglise catholique chilienne abrite de nombreuses situations d’abus de pouvoir, d’autorité et d’abus sexuels ». (…)

En gros, le document dénonce ainsi « l’existence de gravissimes négligences dans la protection des enfants vulnérables de la part d’évêques et de supérieurs religieux »


Suite à la dure et juste critique du Pape François exprimée dans ce document par rapport à l’attitude des autorités du clergé chilienne face aux dénonces d’abus sexuels de la part des sacerdotes, dans un acte de reconnaissance et constriction, tout les évêques présents, expriment dans une déclaration écrite, leur renonce au pape en lisant publiquement le texte * (à la fin)

Tout cet grandissime affaire, il me semble très important pas seulement pour l’église catholique de Chili sinon pour toute l’église catholique du monde. Ce problème c’est pas seulement local.
Tout le diagnostique assez dur et réel réalisé par le pape François, il me semble qu’il vaut et il se projètte pour toute l’institution à travers le monde. Ce qui est nouveau y ressort aussi que l’Eglise catholique même en Chili, semble faire un pas vers ce reconnaissance de responsabilité en tant qu’institution, et donc du système de pouvoir, et qu’elle ne se raccroche plus à la seule mise en cause de responsabilités individuelles attribuées à des prêtres déviants ou à des évêques négligents. Cela ressort clairement de la note remise par François aux évêques chiliens.

Dans le texte transmis à l’épiscopat chilien, ainsi le pontife rappelle que par le passé, l’Eglise chilienne a eu le « courage » de s’engager et de prendre des risques pour défendre ses ouailles.  Il oppose cette attitude à celle de l’Eglise d’aujourd’hui, qui a entre-temps été « transformée en son centre » : « La douloureuse et honteuse constatation des abus sexuels sur mineurs, des abus de pouvoir et de conscience de la part de ministres de l’Eglise, ainsi que la manière dont ces situations ont été abordées, met en évidence ce changement de centre ecclésial. »

Que le problème à éclaté là, c’est pas étonnant. Chili est un pays où il se catalysent les choses de manière plus concentrés, avant (ces problèmes ils étaient dénoncé ça fait plusieurs années). Les contrastes sociaux là, sont si fort et cause des si graves violences, qu’il deviennent un miroir, une sort de bouc émissaire, reflet des beaucoup des actuels problèmes sociaux mondiaux. Problèmes filtrés dans le temps et à travers le monde, dont une des causes plus importants est à mon avis, l’exacerbation du matérialisme avec l’implantation d’un neo-libéralisme qui polarise et génère politiques décadentes et extrémistes, tous avec ça part dans la corruption. Et l’autre cause, je crois qu’il vienne des erreur de la structure de l’institution ecclésial elle même, qui traîne depuis longtemps.

Pourtant, l’église Catholique en Chili, il a joué un digne et grand rôle pendant la dictature. Mais l’extrême matérialisme qu’il a été implanté par la suite, il a séduit et été implacable contre la culture et les institutions spirituels; il a devenu en mal systémique avec une très difficile solution de continuité pour une sortie. Les solutions deviennent…miraculeuses, en dehors de tout projet et calculs.

 Les générations plus éveillés et jeunes actuels, sont ou bien victimes, ou de grands innovateurs, visionnaires, dont l’urgent besoin des nouveaux chemins à creuser, renouveler…avec la consciente participation de tous, les institutions culturels et spirituels dans un idéal nouveau grand rôle à jouer.

D’une autre part, localement en Chili, se trouve les vieux et historiques conflits humaines, de rivalité, qu’il traînent avec l’Argentine; chose qu’on trouve dans l’inconscient populaire, de manière assez fréquent. Heureusement dans ce cas, c’est le pape François, et l’esprit Chrétienne en Chili, qu’il doit trouver la résilience; mais normalement rassembleur et fraternel, il vas le faire de manière intégral, noble, avec hauteur, trouvant la racine spirituel des problèmes assez obscurs, systémiques, qu’il s’expriment à cet époque.

elgodiv

*
Déclaration des évêques de la Conférence épiscopale du Chili, à Rome

Rome, vendredi 18 mai 2018.

Après trois jours de rencontres avec le Saint-Père et de nombreuses heures consacrées à la méditation et à la prière, conformément à ses instructions, nous, évêques du Chili, désirons communiquer ce qui suit :
Avant tout, nous remercions le Pape François pour son écoute paternelle et sa correction fraternelle. Mais nous voulons surtout demander pardon pour la douleur causée aux victimes, au pape, au Peuple de Dieu et à notre pays à cause des graves erreurs et des omissions que nous avons commises.

Nous remercions également Mgr Scicluna et le P. Jordi Bertomeu pour leur implication pastorale et personnelle ainsi que pour les efforts qu’ils ont déployé ces dernières semaines pour chercher à guérir les blessures de la société et de l’Église de notre pays.
Nous remercions les victimes pour leur persévérance et leur courage, malgré les immenses difficultés personnelles, spirituelles, sociales et familiales ainsi que les attaques de la communauté ecclésiale elle-même auxquelles elles ont dû faire face. À nouveau, nous implorons leur pardon et leur aide pour continuer à avancer sur le chemin de la guérison des blessures, parce qu’elles peuvent cicatriser.

Deuxièmement, nous voulons communiquer que tous nos évêques présents à Rome, ont remis par écrit leur démission entre les mains du Saint-Père afin qu’il décide en toute liberté pour chacun d’entre nous.

Nous nous mettons en chemin, tout en sachant que ces journées de dialogue honnête ont constitué une étape importante d’une profond processus de changement sous la conduite du Pape François. En communion avec lui, nous voulons rétablir la justice et contribuer à la réparation des dégâts causés, afin de donner un nouvel élan à la mission prophétique de l’Église chilienne, dont le centre n’aurait jamais dû cesser d’être le Christ.

Nous souhaitons que le visage du Christ resplendisse à nouveau dans notre Église et nous nous engageons en ce sens. Avec humilité et espérance, nous demandons à tous de nous aider à parcourir ce chemin.

Suivant les recommandations du Saint-Père, nous implorons Dieu qu’en ces heures difficiles mais pleines d’espérance, le Seigneur et Notre-Dame du Mont-Carmel protègent l’Église.

Les évêques de la Conférence épiscopale du Chili, à Rome.

PRÉCISIONS
Mgr Fernando Ramos, évêque auxiliaire de Santiago, secrétaire général de la Conférence épiscopale du Chili :
« Lundi dernier, quand nous avons tenu la première conférence de presse, nous avons déclaré que c’est avec honte et douleur que nous venions à ces rencontres avec le Pape. »
« Mardi s’est déroulée la première rencontre. Le Pape nous a lu un document dans lequel il nous a fait part de ses conclusions et de ses réflexions concernant le rapport de Mgr Scicluna après sa visite au Chili.  Le texte du pape mentionne clairement une série de faits absolument répréhensibles concernant des abus de pouvoir, de conscience et des abus sexuels inacceptables qui ont eu lieu dans l’Église chilienne et qui l’ont menée à faire décliner la vigueur prophétique qui la caractérisait. »

« Au cours des trois réunions qui ont suivi, chaque évêque a pu exprimer ses réactions, ses opinions et ses visions par rapport à ce que le Pape avait exposé. »

« Dans ce contexte de dialogue et de discernement, plusieurs suggestions ont été suggérées concernant les mesures à adopter pour affronter cette crise majeure, comme l’idée mûrie – afin d’être en totale concordance avec la volonté du Saint-Père – de considérer qu’il était opportun de faire preuve de notre disponibilité la plus absolue à remettre nos charges pastorales entre les mains du Pape. De cette façon, nous pouvons accomplir un geste collégial et solidaire en assumant – non sans douleur – les graves faits qui ont eu lieu de sorte que le Saint-Père puisse disposer librement de chacun d’entre nous. »

« C’est ainsi que hier, nous avons fait part de cette disponibilité par écrit, en remettant nos charges à la disposition du pape. Afin qu’il puisse décider, au cours des prochaines semaines, d’accepter ou de refuser ce que nous avons indiqué. »

*
Mgr Juan Ignacio González, évêque de San Bernardo, membre du comité permanent de la Conférence épiscopale chilienne :
« Nous désirons en outre préciser, pour votre bonne compréhension, que remettre nos charges pastorales à l’entière disposition du Pape signifie que jusqu’à ce que le Saint-Père ait pris une décision, chacun des évêques membre de la Conférence épiscopale du Chili poursuivra son travail pastoral et assumera pleinement ses fonctions. »
« Le Saint-Père – s’il le jugeait opportun – peut immédiatement accepter la renonciation d’un évêque, il peut ne pas l’accepter et donc le confirmer dans sa charge ou il peut l’accepter et ne la rendre effective qu’au moment de la nomination d’une nouvelle autorité diocésaine ».

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