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CLIMAT



COP23 : Ces pays qui plombent le bilan carbone de la Planète

En décembre 2015, 175 pays ont signé l’Accord de Paris, s’engageant ainsi à diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). La première pierre de la lutte contre le changement climatique était posée, la mise en place d’actions pouvait commencer. Il fallait à tout prix renverser la courbe du réchauffement climatique.

Le 13 novembre 2017, la publication d’un rapport alarmant a été un véritable coup de massue pour tous les dirigeants réunis à Bonn dans le cadre de la COP23. Contre l’attente générale, le rapport annonce que les émissions de GES sont reparties à la hausse en 2017.

 Rien n’arrête les rejets de CO2: 42 Giga Tonnes en 2017!

 Pour parvenir à atteindre l’objectif d’un plafonnement de la hausse des températures à 2°C, les rejets mondiaux de CO2 devraient être limités à 42 Giga tonnes d’ici 2030, soit presque 12 Gt de plus que les prévisions actuelles. Estimés à 41 Gt pour l’année 2017, les rejets de CO2 devraient atteindre 54 à 56 Gt d’ici 2030 si rien n’est fait pour changer les choses. 


195 pays participaient il y a deux ans au sommet mondial à Paris, seuls 175 ont ratifié l’Accord qui en a découlé… Et aujourd’hui, qu’en est-il des émissions de CO2 ?


















Un ordre d’idée des émissions de CO2 
par habitants: 
GES de différents pays du globe :

– Qatar : 45,4 t de CO2/an/habitant
– Chine : 7,5 t de CO2/an/habitant
– France : 4,6 t de CO2/an/habitant
– Burkina Faso : 0,2 t de CO2/an/habitan


Maintenant que les Etats se sont engagés à réduire 
leurs émissions de carbone, il est également 
important de prendre en compte l’évolution des 
émissions de GES. 
Nous avons ci-dessous cartographié l’évolution des 
émissions de GES depuis 1990, et seule l’Europe 
(Russie comprise) est parvenue à diminuer ses rejets.
 Il apparaît clairement que les pays dont l’augmentation
 des émissions est la plus forte sont les pays qui 
connaissent un développement rapide
 (Asie, Amérique du Sud). 
En effet, le développement économique s’accompagne
 souvent d’une hausse des rejets de GES :
 sur les 123 pays signataires qui sont en croissance 
depuis 2015, seuls 22 d’entres eux ont connu une 
diminution des quantités de GES.


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