ETATS-UNIS
PLUS DE 900 ENFANTS MIGRANTS SÉPARÉS DE LEUR PARENTS DEPUIS UN AN.
Selon l’ACLU, l’administration Trump accuse certains parents migrants de délits mineurs ou de négligence afin de continuer à les séparer de leurs enfants.
Plus de 900 enfants migrants ont continué à être séparés de leurs familles à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique depuis un an, bien que le gouvernement Trump ait affirmé avoir mis un terme à cette politique, selon un puissant groupe américain de défense des droits civiques mardi.
>L’ONU «profondément choquée» par les conditions de détention de migrants aux Etats-Unis
Cette organisation, l’ACLU, affirme dans des documents judiciaires déposés devant un tribunal fédéral de San Diego, en Californie, que l’administration Trump accuse certains parents migrants de délits mineurs --y compris des infractions routières-- ou de négligence afin de continuer à les séparer de leurs enfants.
L’ACLU fournit de nombreux exemples d’enfants séparés, dont près de 20% d’entre eux ont moins de cinq ans selon elle.
Parmi les migrants concernés, un père séparé de sa fille d’un an pour n’avoir pas changé sa couche, un autre séparé de son fils pour n’avoir pas pu répondre aux questions des agents à la frontière à cause d’un trouble de la parole, ou encore un troisième parce qu’il était atteint du VIH.
PLUS DE 900 ENFANTS MIGRANTS SÉPARÉS DE LEUR PARENTS DEPUIS UN AN.
Selon l’ACLU, l’administration Trump accuse certains parents migrants de délits mineurs ou de négligence afin de continuer à les séparer de leurs enfants.
Plus de 900 enfants migrants ont continué à être séparés de leurs familles à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique depuis un an, bien que le gouvernement Trump ait affirmé avoir mis un terme à cette politique, selon un puissant groupe américain de défense des droits civiques mardi.
>L’ONU «profondément choquée» par les conditions de détention de migrants aux Etats-Unis
Cette organisation, l’ACLU, affirme dans des documents judiciaires déposés devant un tribunal fédéral de San Diego, en Californie, que l’administration Trump accuse certains parents migrants de délits mineurs --y compris des infractions routières-- ou de négligence afin de continuer à les séparer de leurs enfants.
L’ACLU fournit de nombreux exemples d’enfants séparés, dont près de 20% d’entre eux ont moins de cinq ans selon elle.
Parmi les migrants concernés, un père séparé de sa fille d’un an pour n’avoir pas changé sa couche, un autre séparé de son fils pour n’avoir pas pu répondre aux questions des agents à la frontière à cause d’un trouble de la parole, ou encore un troisième parce qu’il était atteint du VIH.
Le gouvernement du président Donald Trump avait décrété au printemps une politique de
«tolérance zéro» envers l’immigration illégale qui avait conduit à la séparation de
nombreuses familles. Une politique qui avait suscité un tollé aux Etats-Unis et à l’étranger.
En juin 2018, le locataire de la Maison Blanche avait ordonné d’y mettre un terme, puis un
juge avait ordonné de réunir les familles divisées, sauf si les parents présentaient un danger
pour leurs enfants.
Le gouvernement américain a depuis affirmé qu’il ne procédait à des séparations que si les parents présentaient un risque.
390.000 familles arrêtées depuis le 1er octobre
«Il est choquant que l’administration Trump continue à séparer des bébés de leurs parents», a déclaré Lee Gelernt, avocat pour l’ACLU. «Plus de 900 familles rejoignent les milliers d’autres qui ont précédemment été déchirées par cette politique cruelle et illégale».
Seule une minorité de ces 900 enfants séparés depuis juin de l’année dernière sont réellement en danger avec leurs parents, selon l’ACLU.
L’organisation demande au tribunal de clarifier les critères selon lesquels ces séparations peuvent avoir lieu.
Un chiffre similaire à celui avancé par l’ACLU avait été évoqué par le ministre par intérim de la Sécurité intérieure, Kevin McAleenan, lors d’une audition au Congrès mi- juillet. Il avait qualifié les séparations de «rares» désormais. Environ 390.000 familles ont été arrêtées à la frontière sud des Etats-Unis depuis le 1er octobre, selon les statistiques des garde-frontières américains.
LE SOIR.BE
Le gouvernement américain a depuis affirmé qu’il ne procédait à des séparations que si les parents présentaient un risque.
390.000 familles arrêtées depuis le 1er octobre
«Il est choquant que l’administration Trump continue à séparer des bébés de leurs parents», a déclaré Lee Gelernt, avocat pour l’ACLU. «Plus de 900 familles rejoignent les milliers d’autres qui ont précédemment été déchirées par cette politique cruelle et illégale».
Seule une minorité de ces 900 enfants séparés depuis juin de l’année dernière sont réellement en danger avec leurs parents, selon l’ACLU.
L’organisation demande au tribunal de clarifier les critères selon lesquels ces séparations peuvent avoir lieu.
Un chiffre similaire à celui avancé par l’ACLU avait été évoqué par le ministre par intérim de la Sécurité intérieure, Kevin McAleenan, lors d’une audition au Congrès mi- juillet. Il avait qualifié les séparations de «rares» désormais. Environ 390.000 familles ont été arrêtées à la frontière sud des Etats-Unis depuis le 1er octobre, selon les statistiques des garde-frontières américains.
LE SOIR.BE
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